Vous étiez déjà monté sur le podium des Bisons d’Or ?

Oui, il y a deux ans, pour la même catégorie. Je ne m’y attendais pas du tout. Cette année, je ne pensais pas forcément à cette catégorie « Sécurité » et encore moins à l’Or.  Nous sommes une filiale en croissance constante depuis 10 ans, avec 100 % de croissance sur les 5 dernières années.

 

Bison d'Or Sécurité !

Nous évoluons dans des milieux accidentogènes, où l’accident ne pardonne pas. Même si nous faisons beaucoup, tout n’est pas toujours sous contrôle. Je suis surtout fier pour les équipes, car cela vient récompenser et confirmer leur engagement global et constant tout au long de l’année.
Nous avons instauré cinq indicateurs de sécurité, poursuivant un travail amorcé depuis plusieurs années. Cette année, nous avons challengé le suivi des « situations dangereuses » pour éviter qu’elles ne deviennent des accidents.

Comment abordez-vous 2025 ?

Nous renforçons les équipements de protection individuelle (EPI) : casques, vêtements de pluie, protections électriques, chaussures de sécurité… C’est un gros investissement, mais il valorise nos équipes.
La filiale vise une croissance de +10 %, malgré une baisse des acquis commerciaux avec le contexte politique actuel. Nous voulons conquérir le privé, car plus de 90 % de nos clients sont publics. Nous sommes implantés en Île-de-France, Lyon et Bordeaux. En développant notre présence géographique, nous irons chercher de nouveaux marchés. Il y a 10 ans, nous sommes partis de zéro. Il y a cinq ans, nous avons conquis Bordeaux, puis Lyon. Et nos activités émergentes - vidéo protection urbaine, bornes de recharge de véhicules électriques, photovoltaïque - seront les clés d’entrée pour nous développer dans de nouvelles villes.
Notre croissance peut apporter parfois de l’instabilité mais elle permet surtout aux femmes et aux hommes de la filiale de grandir et c’est très stimulant.